Controverse au Miss Universe : les révélations de Raúl Rocha suscitent un débat sur l’équité et la transparence

Le monde du concours de beauté est en émoi après des déclarations publiques du président de Miss Universe, Raúl Rocha. Dans une vidéo récemment mise en ligne, il a abordé plusieurs sujets sensibles, notamment les défis logistiques rencontrés par certaines candidates et ses relations passées avec la famille de l’actuelle lauréate.

Sur les difficultés logistiques d’Olivia Yacé (Côte d’Ivoire)

Rocha a souligné que la procédure de demande de visas — qui peut atteindre 175 pays pour la lauréate — constitue un défi majeur pour les candidates venant de pays où les démarches administratives sont complexes. Selon lui, cette charge logistique pourrait désavantager des participantes comme Olivia Yacé.

« Demander 175 visas, c’est un peu difficile », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que la lauréate doit être en mesure de voyager librement pendant son mandat.

Ces propos ont provoqué des réactions mitigées :

• Certains observateurs y voient une mise en lumière de contraintes réelles.
• D’autres y perçoivent un sous‑entendu sur les limites liées à la nationalité, ce qui suscite des questions sur l’égalité des chances.

Relations économiques avec la famille Bosch

Rocha a également admis avoir mené des négociations commerciales avec l’entreprise du père de Fátima Bosch, l’actuelle Miss Universe, entre 2022 et 2023. La valeur des contrats serait de plusieurs millions de dollars.

En réponse aux accusations de conflit d’intérêts, il affirme :

« Oui, c’était en 2022‑2023… Aujourd’hui, il n’y a plus aucun lien direct. »

Cette clarification n’a pas totalement apaisé les critiques, certaines personnes estimant que de telles relations pourraient influencer les décisions du jury.

Réactions et enjeux éthiques

La vidéo de Rocha a ouvert un débat plus large sur :

• La transparence des processus de sélection ;
• L’équité vis‑à‑vis des candidates venant de régions à ressources limitées ;
• L’éthique dans la gestion d’un concours international.

Les soutiens de Rocha soulignent que Miss Universe est une organisation privée, dotée de règles internes. Ils insistent sur le fait que les décisions sont prises dans le cadre de la législation en vigueur.

Par ailleurs, des anciens membres du jury et des observateurs indépendants appellent à :

• Renforcer les mécanismes de transparence ;
• Établir des protocoles clairs pour éviter les conflits d’intérêts ;
• Assurer une égalité de traitement pour toutes les candidates, indépendamment de leur origine.

Conclusion : vers une évolution du concours ?

Les révélations de Raúl Rocha mettent en lumière des défis structurels auxquels font face les concours internationaux de beauté. Si l’organisation parvient à répondre aux critiques par des mesures concrètes, cela pourrait marquer un tournant vers plus de transparence et d’équité.

Dans les semaines à venir, les observateurs attendent des précisions sur :

• Les nouvelles procédures d’évaluation des candidates ;
• Les règles encadrant les relations extérieures des dirigeants ;
• Les mesures pour faciliter les démarches administratives des lauréates.

«Ces informations sont basées sur des déclarations publiques et ne constituent pas une validation des allégations présentées.»