Réélection de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot : tensions avec le gouvernement mais appui de la FIFA - MYPARADISETV

Réélection de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot : tensions avec le gouvernement mais appui de la FIFA

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Réélection de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot : tensions avec le gouvernement mais appui de la FIFA

Le 29 novembre, Samuel Eto’o, ancien capitaine de l’équipe nationale de football camerounaise, a été reconduit à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) pour un nouveau mandat de quatre ans. L’élection, tenue à Mbankomo, s’est déroulée par acclamation lors de l’Assemblée générale élective, sous la supervision des représentants de la FIFA et de la Confédération africaine de football (CAF).

Contexte de l’élection et objections du gouvernement

Avant le scrutin, le ministère camerounais des Sports, dirigé par Narcisse Mouelle Kombi, avait tenté de suspendre le processus. Dans un courrier du 14 novembre, le ministre avait demandé à la Fecafoot de surseoir à l’Assemblée générale élective.

Les motifs avancés par le ministère étaient les suivants :

  • des allégations de non‑respect des statuts de 2021 ;
  • des suspensions de clubs jugées arbitraires ;
  • un manque de mise en œuvre des recommandations ministérielles émises en août précédent.

Par ailleurs, le ministre avait sollicité le ministère de l’Administration territoriale pour empêcher la tenue de l’assemblée, arguant de risques de troubles à l’ordre public.

Réponse de la Fecafoot et appui de la FIFA

La Fecafoot a rejeté les objections du gouvernement, soulignant que les statuts de la FIFA interdisent toute ingérence politique ou administrative dans les affaires des fédérations membres. La présence des délégués de la FIFA et de la CAF a été présentée comme une garantie de la légitimité du processus et de sa conformité aux règles internationales du football.

Bilan et défis de la présidence d’Eto’o

Depuis le début de son premier mandat, la gestion de Samuel Eto’o a fait l’objet de critiques répétées, notamment concernant :

  • l’échec de l’équipe nationale à se qualifier pour la Coupe du monde 2026 ;
  • les désaccords persistants sur le choix du sélectionneur des Lions Indomptables.

Malgré ces difficultés et les tensions avec le ministère des Sports, Eto’o — quadruple Ballon d’Or africain — a obtenu un soutien majoritaire au sein de la Fecafoot, lui permettant de conserver la présidence pour un second mandat.

Perspectives

La réélection d’Eto’o ouvre une nouvelle phase pour le football camerounais, alors que les relations avec les autorités publiques restent tendues. Les priorités futures incluront probablement :

  • le renforcement de la coopération avec la FIFA et la CAF ;
  • la résolution des conflits internes au sein de la fédération ;
  • la préparation aux compétitions internationales à venir.

«Ces informations sont basées sur des sources officielles et des déclarations publiques. Toute évolution sera relayée conformément aux règles éditoriales.»

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